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Les huiles essentielles

Essences aromatiques : un mot d'histoire

La connaissance des essences aromatiques existe depuis la nuit des temps

  • 40 000 ans av. J-C, les Aborigènes australiens utilisaient déjà les plantes aromatiques par les moyens rudimentaires de la fumigation (fumées inhalées provenant de feux de plantes aromatiques) et des cataplasmes (pâtes à l’argile mélangées aux plantes aromatiques et appliquées sur la peau).
  • 5 000 ans avant notre ère, la première pharmacopée chinoise nous renseigne l’emploi de 2 plantes aromatiques majeures, toujours très utilisées à notre époque : le gingembre et la cannelle.
  • 2 800 ans av. J-C, l’Égypte utilise les essences aromatiques dans le processus de momification, mais aussi en tant que médicament ingéré.
  • 2 000 ans avant J-C, l’Inde nous apporte une approche médicale originale, l’Ayurveda, très axée sur les plantes aromatiques et leurs actions énergétiques.
  • De la Grèce et de la Rome antique, Hippocrate de Cos (père de la médecine occidentale), puis
    Dioscoride et Galien nous lèguent leurs connaissances aromatiques dans de nombreux ouvrages de référence pour cette époque.
  • Au XXIIe siècle, Hildegarde de Bingen, considérée comme la première véritable phytothérapeute moderne, crée des remèdes de santé à base de plantes encore utilisés aujourd’hui.
  • Vers 1200, Avicenne (Ibn Sina), prince et médecin perse, invente le premier alambic digne de ce nom pour distiller les plantes aromatiques et produit la première huile essentielle pure : la Rosa centifolia. Les invasions arabes en Espagne et les croisades nous apportent cette technologie en Europe.
  • Vers 1400, le pharmacien était appelé Aromaterii et le vinaigre des 4 voleurs, composé exclusivement des essences de plantes, protégeait de la peste.
  • En 1910, le chimiste René-Maurice Gattefossé (1881-1950) qui faisait des recherches en parfumerie, se brûla grièvement les mains, lors d’une explosion de laboratoire. Très gravement brûlé et soigné selon les moyens de la médecine contemporaine, il fut rapidement atteint de gangrène gazeuse. En dernier recours, retirant ses bandages, il appliqua sur ses plaies infectées de l’huile essentielle de lavande. Selon la légende, les résultats furent stupéfiants, et confirmèrent son intuition : l’essence de lavande possédait de réelles propriétés antiseptiques et cicatrisantes. Dès lors, il consacra une partie de ses recherches aux propriétés des huiles essentielles. Il est à l’origine du néologisme « aromathérapie », devenu peu après un mot courant.

Définition de l'Aromathérapie et des Huiles Essentielles (HE)

Qu’est-ce que l’aromathérapie ?

L’aromathérapie, est l’art de soigner par les huiles essentielles (HE) pour l’harmonisation de la santé
physique et mentale. On utilise les HE pour renforcer le processus naturel d’auto-guérison.

C’est une méthode naturelle qui repose sur l’activité des molécules biochimiques des HE chémotypées.

Qu’est-ce que l’aromathérapie scientifique ?

L’aromathérapie scientifique ou aromatologie est l’étude des huiles essentielles. Il s’agit d’une science qui recourt à une méthodologie rigoureuse et se base sur des données scientifiques solides, confirmées par de nombreux tests en laboratoire.

Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?

Une huile essentielle est un extrait liquide, concentré et complexe, obtenu par distillation par entraînement à la vapeur d’eau de plantes aromatiques ou d’organe de cette plante (fleur, feuille, bois, racine, écorce, fruit,). Une huile essentielle est donc l’essence distillée de la plante aromatique. Elle est composée d’une centaine de molécules terpéniques et aromatiques, particulièrement actives et originales pour la santé au quotidien.

Qu’est-ce qu’une essence ?

Une essence, est une huile obtenue par une méthode plus simple : l’expression. Elle consiste à briser mécaniquement les “poches à essence” des zestes frais d’agrumes pour en recueillir les essences.

Cette technique n’est valable que pour les zestes de citron, mandarine, orange, bergamote, lime,
pamplemousse, etc.

D’où viennent les huiles essentielles ?

En biologie végétale, les composés produits par les plantes sont subdivisés en deux groupes de molécules :

  • les métabolites primaires,
  • et les métabolites secondaires.

Les molécules du premier groupe se trouvent dans toutes les cellules végétales, elles sont primaires car nécessaires à la vie de la plante : sucre, lipides, protéines, acides aminés.

Par contre, les molécules du deuxième groupe n’ont qu’une répartition limitée dans la plante et ne font pas partie des matériaux de base de la cellule. Ces composés ne se trouvent normalement que dans des tissus ou organes particuliers à des stades précis du développement. Ils sont secondaires parce qu’ils ne semblent pas être essentiels à la croissance végétale mais leur action est déterminante pour l’adaptation de la plante au milieu naturel : agents protecteurs contre les stresses physiques, défense contre les agressions extérieures, pigmentation de la plante pour capter l’énergie solaire ou à l’opposé protéger l’organisme contre les effets nocifs induits par les radiations solaires.

Il existe deux classes principales de métabolites secondaires :

  • Les terpènes, c’est la plus grande catégorie de métabolites secondaires avec plus de 22 000 molécules ; elle contient les hormones végétales, les pigments, les stérols, les hétérosides et une grande partie d’huiles essentielles,
  • Les substances phénoliques “Composés aromatiques” comme les flavonoïdes, les tanins, la lignine, les coumarines.

Les huiles essentielles et les essences sont donc des métabolites secondaires appartenant principalement à la classe des terpènes mais aussi à la classe des composés aromatiques.

Actuellement, on connaît environ 3 000 HE dont environ 350 sont commercialement importantes et destinées principalement à l’industrie pharmaceutique, à l’aromathérapie, au cosmétique et à la parfumerie.

Les fonctions biologiques des huiles essentielles sont multiples :

  • Écologique pour la plante et son environnement grâce à son action contre les herbivores,
  • Pollinisateurs en attirant les insectes non néfastes,
  • Insecticides pour refouler le danger,
  • Thérapeutique pour la santé et le bien-être des humains et d’animaux. Elles sont en particulier appréciées pour leurs propriétés antibactériennes, antifongiques, antivirales et antiparasitaires, pour leurs propriétés anti-inflammatoires contre les affections musculaires et tendineuses et pour leurs propriétés sédatives ou toniques contre les troubles liés au dysfonctionnement du système nerveux.

Leur utilisation dans le domaine cosmétique est très vaste, le domaine agro-alimentaire s’intéresse de plus en plus aux huiles essentielles pour la conservation des aliments et la médecine vétérinaire “tire profit” des HE pour aider les animaux qui sont souvent soumis à des conditions d’élevage qui les rend de plus en plus susceptibles aux infections.

Critères de qualité ou comment lire les étiquettes ?

L’un des fers de lance d’Arpège – L’harmonie des plantes est de maintenir un très haut degré de qualité de ses huiles essentielles basé sur des critères très précis au travers d’un label, le HECT.

Comment s’y retrouver ?

HECT : huiles essentielles chémotypées
Le label HECT veut dire Huile Essentielle Chémotypée, mais représente un ensemble d’aspects qualitatifs au-delà de la notion de chémotype.

L’huile essentielle concernée a été botaniquement définie et biochimiquement analysée. C’est cela qui compte vraiment lorsqu’on veut utiliser les huiles essentielles à des fins thérapeutiques.

100% pures et naturelles : ni dénaturées, ni rectifiées, ni « allongées » pour en augmenter le rendement. Les plantes cultivées doivent être naturelles ou biologiques et celles qui ne peuvent pas être cultivées sont cueillies à l’état sauvage dans le respect des réglementations locales.

Contrôle de toutes les étapes de production des huiles essentielles, y compris la distillation (eau
utilisée, outil, pression, durée, etc.).

Double contrôle en laboratoire par chromatographie en phase gazeuse et spectrométrie de masse de la composition biochimique de l’huile essentielle. Cette phase cruciale permet de connaître dans le détail tous les composés moléculaires d’une huile essentielle et ainsi de définir son profil thérapeutique avec précision.

Quelles informations sur un emballage d’huile essentielle ?

Nom commun complet de la plante et nom complet en latin

En effet, les mots HE de Lavande ne suffisent pas. Le nom latin permet de connaître précisément l’huil essentielle dont il est question et d’éviter les erreurs. Par exemple entre deux plantes au nom commun rapproché (comme Ravintsara ou Ravensare par exemple).

Le premier nom désigne le genre, par exemple l’Eucalyptus. Or, un même genre de plante à l’espèce différente peut donner des effets totalement différents : l’eucalyptus citronné (eucalyptus citridodora) donne une HE réputée anti-inflammatoire grâce à des aldéhydes, alors que l’eucalyptus radié (eucalyptus radiata) donne une HE plutôt indiquée pour les maux de la sphère respiratoire. L’une ne peut remplacer l’autre et elles ne peuvent être confondues.

Organe distillé

Les diverses parties d’une même plante (fleur, feuille, tige, écorce, racine, etc.) peuvent produire des essences différentes. Par exemple, si l’on distille la fleur de la plante Citrus aurantium amara (l’oranger amer), on obtient de l’HE de Néroli tandis que si l’on distille la feuille de cette même plante, on obtient l’HE de Petit
Grain de Bigarade. Une même plante donne donc deux ou trois HE différentes en fonction de l’organe distillé.

Composition biochimique

Les composantes aromatiques d’une plante ne sont pas immuables. Une même plante, croissant dans des lieux différents, peut sécréter des essences très différentes en fonction de divers éléments comme l’ensoleillement, le climat, la composition du sol, l’altitude, etc. Deux chémotypes de la même HE présentent non seulement des activités différentes mais aussi des indices de toxicité très variables.
Exemple :

  • Thymus vulgaris CT linalol = Thym vulgaire à linalol,
  • Thymus vulgaris CT thujanol = Thym vulgaire à thujanol.

Arpège – L’harmonie des plantes mentionne aussi sur l’emballage d’une huile essentielle les quelques molécules aromatiques ou terpéniques les plus présentes dans l’huile. Pourquoi ? Pour nous aider à mieux comprendre à quoi l’huile essentielle peut bien servir et quelles sont ses contre-indications.

Avec un peu de pratique et d’expérience, on arrive à reconnaître les familles biochimiques. On sait par exemple que les cétones sont des molécules dont le nom se termine en « one ». Elles sont contre-indiquées pour les femmes enceintes.

D’où l’importance de savoir si l’huile essentielle que l’on s’apprête à utiliser en contient ou non.

Et le bio ?

Oui, le label bio apposé sur un emballage est important aussi. Il atteste qu’il s’agit réellement là d’une HE extraite d’une plante cultivée en bio et dont la production a été contrôlée.

Conseils et précautions lors de l’utilisation des huiles essentielles

Pour profiter pleinement de tous les bienfaits des huiles essentielles sans en avoir les inconvénients, il est très utile de préciser les quelques conseils et précautions qui régissent leur utilisation :

  1. Lavez-vous les mains après chaque massage ou contact avec la synergie pour éviter le frottement avec des zones sensibles comme les yeux mais aussi pour éviter que la fragrance (odeur) vous accompagne toute la journée.
  2. En cas de projection accidentelle d’huile essentielle dans l’oeil, rincez-le impérativement sous l’eau fraîche pendant 2 minutes puis placez une compresse imprégnée d’une huile végétale (olive, noisette, noyau d’abricot…) pendant une dizaine de minutes. En cas de contact accidentel avec des muqueuses sensibles (organes génitaux, conduit auditif, nez), il convient d’agir de la même manière : rincez à l’eau puis appliquez une compresse imprégnée d’huile végétale.
  3. Respectez le nombre de gouttes recommandé, la fréquence d’application ou de prise, ainsi que la durée d’utilisation. Le traitement est efficace à ces doses et les augmenter n’apporterait rien de plus, si ce n’est le risque possible d’effets secondaires.
  4. Les patients allergiques et à la peau ultra-sensible réaliseront préalablement à l’emploi de ces synergies, un test de tolérance en appliquant quelques gouttes dans le pli du coude. En cas d’intolérance, une réaction cutanée sera visible en une dizaine de minutes et le traitement sera alors écarté.
  5. En cas d’allergie, d’intolérance ou d’irritation cutanée, appliquez quelques gouttes d’huile végétale de souci (calendula) 3 à 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours.
  6. En cas d’ingestion accidentelle d’un gros volume d’huile essentielle, téléphonez immédiatement au centre antipoison de votre région.

Les notes présentées sur ce catalogue sont générales et sont données à titre d’informations.

Elles ne peuvent en aucun cas remplacer un acte médical indispensable pour l’établissement d’un diagnostic crédible. Certaines huiles essentielles sont dangereuses pour les enfants et les femmes enceintes, d’autres sont photosensibles. Vous devez donc prendre toutes les précautions nécessaires avant d’utiliser les huiles essentielles et consulter votre médecin s’il le faut.

Vous ne trouvez pas une huile essentielle ?